C’est la petite bombe (nucléaire ?) du moment qui vient de surgir de presque nulle part : l’ONDRAF, l’organisme de gestion des déchets radioactifs et matières fissibles, a lancé, en plein confinement du coronavirus (Covid-19), une enquête publique pour l’enfouissement des déchets nucléaires belges. Relayée à grand bruit par le gouvernement luxembourgeois, (frôlant par là-même l’incident diplomatique), cette enquête porte sur la création de sites souterrains pour y enterrer ces déchets, avec l’impact le plus minime sur l’environnement et la santé des habitants.
Immédiatement, une forte levée de boucliers s’est fait entendre dans les régions envisagées dans l’étude, à savoir le massif de Stavelot, la région de Neufchâteau et celle de la Gaume.